Enfin ! C’est le cours que j’attendais le plus en arrivant ici, le cours de vol ! Je me prépare de mon plus bel équipement de Quidditch pour éviter toutes blessures, j’ai l’habitude de voler avec mon père, mais on ne sait jamais une blessure pourrait arriver.
Je descends avec impatience la route qui mène au terrain de Quidditch, croisant sur mon chemin des élèves eux aussi impatients de venir au cours, d’autres beaucoup moins. J’entends des élèves parler du professeur et de son palmarès au niveau international. Je ne me suis pas du tout renseigné sur qui est mon professeur de Quidditch, ce sera donc la surprise.
Une fois arrivé sur le terrain de Quidditch, le professeur se trouve devant nous, il est de dos lorsque j’arrive. Ses cheveux longs et roux… Je les reconnaîtrais entre mille… L’homme qui a fait le bonheur de sa sélection, mais le malheur de la mienne… Monsieur Flaherty en personne. Sur le papier, il n’y a rien qui puisse faire que lui et moi, on finisse par s’apprécier. Il est irlandais, je suis écossais, il est joueur pour les Crécerelles de Kenmare, je suis supporteur et je l’espère futur joueur des Pies de Montrose. Cependant, en mettant mon chauvinisme de côté, je dois reconnaître qu’avoir un professeur de vol avec un palmarès comme le sien, c’est quelque chose de super. De toute façon, ça va durer 7 ans, je vais bien devoir m’y faire à un moment ou un autre. Il est poursuiveur et c’est le poste que je souhaite jouer, il pourra aussi m’apprendre des choses intéressantes.
Tous aligné au-dessus de notre balai, il y avait des élèves plus stressés que d’autres. J’oublie presque parfois que tout le monde n’a pas des parents sorciers pour nous apprendre ce genre de chose. Je n’imagine même pas la peur que les enfants de parents moldus peuvent ressentir, c’est la première fois qu’ils vont voler. Je me souviens encore de mon premier vol sur un balai, j’ai failli m’évanouir plus d’une fois entre la vitesse, l’altitude et la peur.
Je me positionne au-dessus de mon balai pour réaliser quelque chose dont j’ai l’habitude, le faire venir dans ma main. Le stress ne me submerge pas vraiment, je tends la main droite, je me concentre et je fais venir mon balai dans ma main avec un « debout » sans trembler et de façon claire.
J’enfourche ensuite le manche de mon balai, et frappe du pied pour m’envoler. Je frappe doucement pour ne pas m’envoler trop vite au risque de blesser les gens autour de moi. J’ai l’habitude de voler seul avec mon père et pas forcément avec une vingtaine de personnes à côté de moi.
Une fois en l’air à environ trois ou quatre mètres du sol, je prends le manche de mon balai avec les deux mains, je souffle et je m’élance dans le ciel.
JET DE DES -> CORPS (4) + VOL (5) -> Atelier 2 (2 = 11)
Alors que je prends mon souffle au moment de monter dans les airs, c’est à ce moment-là qu’un petit moucheron a décidé de venir s’installer lui et visiblement sa famille dans le fond de ma gorge. Je suis pris d’une toux qui me fait chavirer de gauche à droite, de haut en bas. Mon envie de vouloir impressionner le professeur devient progressivement un balai aérien d’un sorcier atteint de parkinson. Heureusement, j’arrive progressivement à reprendre le contrôle de mon balai et j’arrive à réaliser avec difficulté quelques mouvements intéressants. Je finis par redescendre…
Je m’en veux et je suis terriblement déçu de moi. J’aimerais pouvoir me cacher dans un trou de souris et ne plus jamais en sortir… J’espère pouvoir me rattraper à un autre moment…