Je me remets doucement de mon semi-échec lors du premier exercice que j’entends que les ateliers peuvent nous permettre d’accéder directement aux sélections de Quidditch même en première année ! Si je ne me trompe pas, c’est du jamais-vu aucun professeur n’a jamais fait ce genre de chose. Je pense que le fait d’avoir un triple champion du monde comme professeur à du convaincre le directeur de l’école de nous le laisser faire comme il le voulait.
Je dois saisir cette nouvelle occasion, je n’ai pas été catastrophique dans l’exercice d’avant, mais presque ! Je sais que je suis capable de faire quelque chose d’intéressant et de montrer que je sais voler. Je dois me mettre un coup de pied là où je pense pour pouvoir réussir.
J’observe attentivement les premiers élèves qui passent sur l’atelier n°1, il y a de tout ! Même des gens qui savent bien voler et qui ont dû perdre tous leurs moyens face au stress comme moi juste avant. Mon objectif n’est pas d’être le meilleur, je sais que je ne le suis pas, je ne veux surtout pas échouer.
L’atelier numéro 1 est terminé et le professeur nous montre le chemin à suivre pour l’atelier numéro 2, il est beaucoup plus compliqué que celui d’avant. Monsieur Flaherty frime comme ce n’est pas possible… Typiquement Irlandais ! Bon, en attendant, c’est à moi de passer, et cette fois, je ne dois pas me faire avoir ! Je prends mon temps avant de m’élancer, je visualise bien le parcours que je dois faire, je dois me concentrer et penser à mon objectif final, accéder à l’atelier 3 pour être autorisé à participer aux sélections de Quidditch. J’ai deux chances pour réussir à me qualifier, c’est maintenant ou jamais.
Les mains bien ancrées sur le manche de mon balai, je prends une grande inspiration et je m’élance.
JET DE DES -> CORPS (4) + VOL (5) -> Réussite (5 = 14 total)
Je prends mon temps, voir même peut être trop pour réaliser l’atelier. J’arrive sans problème à rester dans le tracé sans commettre d’écart, mais qu’est-ce que je suis lent ! Une fois arrivé au sol, je me tourne vers le tableau qui affiche notre temps 23 secondes et 14 centièmes… Ce n’est pas assez pour participer à l’atelier n°3… Je dois être plus rapide que ça. Et en plus maintenant je connais le parcours, je n’ai pas d’excuse, si je n’y arrive pas, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
Plusieurs élèves passent avant de réaliser mon second passage, il y a du très bon, comme du moins bon. Mais je pense qu’il ne faut pas se fier au premier passage, on va dire que c’est une découverte du circuit plus qu’une envie de performance.
Je suis sur la ligne de départ prêt à partir pour le second passage, je répète mon rituel habituel et je m’élance une seconde et dernière fois !
JET DE DES -> CORPS (4) + VOL (5) -> Réussite + Atelier 3 (7 = 16 total)
Je suis beaucoup plus rapide, je connais mieux le chemin, j’arrive à aller de plus en plus vite, les virages sont mieux négociés et les deux épingles me posent moins de problème. Je redescends avec l’impression d’avoir beaucoup mieux réussi. Je tourne mes yeux vers le tableau des temps : 19 secondes et 49 centièmes.
« J’AI RÉUSSI ! »
Je suis en nage, entre le stress et l’effort physique, j’ai réussi à me motiver pour accéder au 3e atelier qui pourra peut-être m’emmener aux sélections pour l’équipe de Gryffondor ! Je pose mon balai et je m’assois pour reprendre un peu mes esprits, respirer et boire un coup. Je suis loin des 8 secondes du professeur, mais un jour, j’y arriverai !